lundi

Le détail du délire

Femme au foyer, 3 enfants, l’espace libertin à explorer est très restreint, néanmoins autour de moi le choix est vaste et hétéroclite. Mais je ne veux pas peiner mon homme alors j’ai décidé de me contenter de fantasmer sur les personnes de mon entourage.

Dans la cour de l’école, par exemple, le mardi et le jeudi à 11h30 il y a le papa de Kevin qui dès le mois de mai, porte un pantacourt et des sandales, et simplement entrevoir l’articulation saillante de sa cheville, et quelques poils au mollet, m'émoustille prodigieusement
.

Puis il y a l’instit du CE2, 55 ou 58 ans, une demi calvitie et les cheveux qui lui reste sont largement grisonnants. Son regard est franc, et tandis qu’ il me parle des lacunes de mon fils en classe, je scrute sa langue pointue entre ses dents blanche, et un délicieux spasme vient exciter mon bas-ventre, je suis obligé de baisser les yeux pour cacher ces pensées dévoyées.

Oh oui ! il y a aussi le gars qui habite au 26 rue principale, une grosse peluche douillette, le visage lisse, presque enfantin, rien de sexuel a priori, mais sa femme est si jolie, gracieuse et sportive, un corps parfaitement musclé et des grands yeux vert. Juste pour d’elle, mes neurones s’agitent, et je recherche ce que de sexuel pourrait se dégager de ce nounours.

Et la recherche, l’exploration ça m’excite !

Juste un détail, chez l’un ou l’autre, éveille mes sens.
Les dents de Brandon, de grandes dents blanches,

pff qu’il me morde !
Poser mon doigt sur la nuque de Fabien; effleurer de ma langue le nez de Laurent, appendice long et fin, d’aucun y verront un rapprochement au mensuration de son vit.
Les cheveux jamais peigné de M Paulin, je m’imagine sans façon y plonger les mains, les ébouriffer plus encore alors qu il aurait sa tête entre mes cuisses.


Les grandes mains de mon voisins, aux articulations proéminentes, rappellent à mon souvenir un film amateur qui m’avait terriblement troublé. Un plan fixe sur une femme chevauchant voluptueusement un homme. La camera étant posté au pied du lit on pouvait admirer à loisir le lascif ondoiement de ses fesses. On découvre le sexe de l’homme au gré des vas et l’anus de la femme au gré des vients.

Ce qui m’avais ému ici, c’était la balade des mains masculines . De grandes mains, fines et soignées, qui posées sur les hanches, sur le cul potelé, accompagnaient les allées et venues.
Puis ces doigts s'aventuraient à effleurer et titiller l’anus, puis s’y immisçaient tendrement mais avec conviction. Et la femme gémissait avec une délectation non feinte.
Voilà ma chère voisine à quoi je pense quand je viens visiter ta nouvelle cuisine et que je regarde les mains de ton mari !


Tant de chose me mettent en appétit, M Matern, par exemple, et ses pâtisseries poisseuses. Il est trapu, morose, poilu, enfin banal quoi. Et quand sa femme est absente et que c’est lui qui tient la boutique.


« Une baguette s'il vous plait »
Un instant, il s’arrête, Tout s’arrête, il se plante là immobile derrière son comptoir et ses yeux noirs m’introspectent profondément.

Il me plante, là, absolument désemparée.

Est-ce qu il lit en moi ?
Je me tasse sur moi-même :
Il va pénétrer au plus profond de mon être et y découvrir mes pensées les plus secretes.
En 1 seconde il me mets à nue simplement avec son oeil. Je ne lui laisse, alors, plus la possibilité de me scruter, je prends mon pain, je règle, le regard fuyant et je quitte l’échoppe, rapidos.


Regarde t il aussi de la sorte sa femme quand il lui fait l’amour ? Quand elle jouie ?

Juste jouir de ce regard pénétrant.

Il est moche comme ces pâtisseries poisseuses, M Matern, mais j’ai tellement faim, que je le trouve appétissant !

j ai tellement faim que Tout me fait envie !

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